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Pipette et Molette exploratrices de l'extrême!
12 mai 2014

Shopping is cheaper than psychotherapy

La nuit a été courte: réveil à 3h15, pour arriver en temps et en heure à l'aéroport. Le chapitre billet d'avion a été entre ouvert, mais je crois qu'il mérite un plus ample développement. Si je reprend l'histoire du début, on a tenté un changement de billet directement à l'aéroport de santiago. L'incompétent numéro un nous a affirmé avoir réservé un siège sur le vol qu'on désirait, mais qu'on devait aller dans une agence en ville pour valider le changement, car lui ne pouvait le faire sur son logiciel, pour une sombre raison. Le deuxième acte a pris place à la Serena, l'incompétente numéro deux, qui ne parlait pas anglais, nous a affirmé que c'était bon, mais impossible de nous imprimer le billet, seuls les numéros de réservation inscrits sur un bout de papier volant suffisaient nous a t elle assuré. Ça aurait dû nous mettre la puce à l'oreille, mais on était trop content. Le troisième acte, s'est déroulé en deux scènes à iquique, parce que finalement, on voulait encore décaler d'un jour. Après 30 minutes au comptoir, une bonne dizaine d'appels a la centrale plus tard ( pour vous donner une idée, c'était à peu près le mêle bordel que quand vous cherchez à avoir un scanner en urgence), le numéro de réservation de molette ne correspondait à aucun billet, le mien correspondait au billet initial. Catastrophe, le départ était prévu pour le surlendemain 5AM. Mon billet étant acheté avec british Airways, eux seuls peuvent faire le changement ( même si c'est un vol LAN), bien sur il n'y a pas d'agence physique au Chili, sinon je serais allée les voir directement les voir à santiago bien évidement. 17h56, je les appelle, déjà le répondeur, avec 4 minutes d'avance. Il n'y a plus qu'à patienter jusqu'au lendemain 9h. Molette, elle, peut changer son billet pour la modique somme de 50USD. Elle décide d'attendre le lendemain pour faire le changement, en fonction du déroulement des événements de mon côté. Scène 2: on est à 20h du décollage initial, comment va se dérouler la scène? 9h05, je patiente en écoutant une petite sérénade téléphonique à la guitare, puis je finis par parler a quelqu'un dont l'anglais est parfait, diction Shakespearienne, pas une syllabe bouffée, bonheur. Elle fait le changement, aucun frais, me dit que je recevrai un mail de confirmation, bref, elle fait son job correctement. Molette retourne de ce pas chez LAN. Ce matin, le changement coûte dans les 400USD parce que comme elle a pris plusieurs billets en même temps, si ils en changent un, ils doivent changer les autres, dont le prix a bien entendu grimpé de manière exponentielle. Molette s'arrache le peu de cheveux qui lui reste, notre interlocutrice d'hier est au comptoir d'a côté, on pensait qu'elle aurait fait un burn out et qu'elle serait en RTT, mais que nenni. Elle ne manifeste aucune envie de reprendre le dossier où elle l'avait laissé la vieille. Finalement, molette pourra changer, ( du coup l'horaire du vol suivant aura aussi été modifié), confirmation imprimée, ça semble correct. Quatrième et dernier acte: arrivée à 4h du mat à l'aéroport, j'enregistre, nickel, molette, elle n'est pas sur l'avion...elle a bien failli leur démonter le comptoir d'embarquement! elle a beau montrer sa confirmation, sortie d'une imprimante de leur compagnie aérienne, et le ticket de CB, elle n'est pas sur le vol....il aura de nouveau fallu plusieurs appels à la centrale, l'aide de 2 chefs pour que molette puisse avoir une place! La conclusion de cette histoire à rebondissements, c'est que la gestion après vente de la LAN c'est de la merde, un ramassis d'incompétents qui te racontent n'importe quoi en te regardant dans le blanc des yeux. On a fini par arriver à santiago. Par mesure d'économie, on a pris bus, métro, puis pieds pour arriver à l'hôtel qui est à l'autre bout de la ville. Avec des bouteilles de vin dans le backpack, qui pèse 2 tonnes, c'est l'horreur, tout simplement. On balance les sacs, on se balade dans le quartier, on va manger chez un italien, une véritable institution vu le monde qui s'y presse! Un plateau de charcut avec san daniele, salame, mortadelle... Ça faisait si longtemps! On a des collants à acheter, parce que y en a marre de mettre 2 jeans en alternance, sweat et teeshirt. On veut ressembler à des filles, et mettre une robe! On décide d'aller dans un mall, grosse spécialité de la ville apparemment. Mauvaise idée, on s'en doute bien. 2 mois sans faire les magasins, les carottes sont cuites, les patates bouillies, les jeux sont faits en gros et en résumé. On a craqué, d'autant qu'on a du traverser le mall en long en large et en travers pour trouver ces fichus collants, raison de notre présence dans ce temple de la consommation. J'en avais même oublié l'existence mon magasin préfèré, deux petites syllabes pourtant si simples... ZA-RA. Les réflexes reviennent vite, c'est comme la bicyclette, ça ne s'oublie pas. Les yeux brillants, la bave écumante aux lèvres, on s'est jeté sur les rayons puis les cabines d'essayage, plus vite que des mouches sur du vinaigre. Heureusement que tout est moins cher que chez nous, qu'ils se rassurent au LCL.... On ne résiste pas aux bonnes affaires c'est comme ça! De retour à l'hôtel, on ne sait même plus comment s'habiller, tellement on a de nouveaux habits, de nouvelles chaussures, on ne sait plus ou donner de la tête. C'est là que je me rend compte que dans ma frénésie, j'ai pris deux pieds droits d'une paire de bottines à talon. C'est moindre mal, mon pied gauche rentre dedans coup de bol, l'entourloupe n'est pas flagrante, et elles m'ont coûté 20€... On finit par sortir, on est allé mangé dans un resto d'inspiration française, l'opéra. Le coup de cœur de la rédaction ( NDLR: la notre de rédaction) , service impeccable et assiette à se damner: congre cuit sous vide avec sauce hollandaise et gros macaronis maison fourrés. Une tuerie. Un chardonnay à tomber par terre. Le prix nous semblait élevé initialement, mais à la réflexion, en France on aurait eu une entrecôte frites... On en perdrait le sens commun!

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