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Pipette et Molette exploratrices de l'extrême!
22 mai 2014

3 lorraines en milieu hostile!

Le climat subtropical est un peu difficile pour nos fragiles natures, avec sa chaleur moite, et son corolaire, ses moustiques. Qui semblent apprécier particulièrement la peau laiteuse et la blondeur candide de la bonne. Contre toute attente, j'ai été relativement épargnée, braves bêtes. On a visité les missions jésuites dans ces conditions pour le moins difficiles, où les insectes nous attaquaient voracement dès qu'on se trouvait sous l'ombre humide du moindre végétal.... On en a visité trois, on a eu droit à une très intéressante visite guidée ( gratuite, faut pas déconner) par un passionné éloquent, loquace logorrhéique en espagnol, pas facile de suivre, particulièrement entre 2 chasses aux moustiques... Ça a duré plus d'une heure au beau milieu de ruines, il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce qu'il reste de ces missions! Les missions ont duré grosso modo 150 ans, entre 1610 et 1760, les jésuites ont créé ces villages pour protéger les indiens guaranis des chasseurs d'esclaves brésiliens, ça partait d'une bonne intention! Les missions étaient autosuffisantes, toute la production agraire étant partagée entre les membres de la communauté, qui était organisée autour de l'église, le centre névralgique étant la place. Les jésuites respectaient plus ou moins la culture des indiens guaranis, ont développé leurs dons artistiques, créant ainsi le courant baroque guarani, ils ont appris leur langue pour les évangéliser, rien n'est gratuit en ce bas monde! Cette utopie a duré jusqu'à ce que les jésuites se fassent virer par la couronne espagnole, ensuite remplacés par des franciscains, et tout est parti à vaut l'eau... Notre ville étape, santo tome, comment dire, un trou, un festival de vieux pick up Ford, le niveau zéro du rêve. D'après Google map, il y aurait une fac de médecine, ce qui nous a laissé perplexe, on est loin d'une grande ville universitaire! On a eu beau faire le tour du centre, on a eu du mal à varier l'offre gastronomique de la ville, niveau glaces on avait l'embarras du choix. On est allé dans LE resto sur la place! Le lendemain matin, c'est la douche froide: il pleut comme vache qui pisse. Pluie tropicale, mousson, éclairs. On avait prévu d'aller visiter une réserve marécageuse, avec caïmans, 350 espèces aviaires, nénuphars, mangrove, une biodiversité exceptionnelle d'après le guide. Le problème majeur, c'est que pour atteindre ce fantastique jardin d'eden pour moustiques, il faut faire 150km sur une route argileuse. On a même pas tenté de mettre 2 roues de la gol sur ce chemin. Impraticable pour nous. Grosse déception, demi tour et changement de plan, direction Corrientes, ses bâtiments coloniaux, son magnifique théâtre, ses restaurants de poissons de rivière! On est allé faire un petit tour du côté de Resistancia, sa jumelle de l'autre côté du fleuve Parana, nettement moins charmante, mais connue pour ses 500 sculptures disséminées dans la ville, une idée de balade ludique! Le soir, on est allé manger des spécialités locales, dans un restaurant pour oenophiles, ça tombe bien! Il faut aller choisir sa bouteille de vin directement devant la vitrine circulaire au mileu du resto! Pour le dessert, on a fait une folie, une affaire surtout quand on a été vérifier les prix sur internet ( à tel point qu'on s'est demandé si ce n'était pas une contrefaçon, mais non, c'était pas de la piquette!) Des bulles champenoises cuvée 93...

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