La location de voiture, c'est comme une boîte de chocolats...

On sait jamais sur quoi on va tomber. A osorno, les choses ont bien failli mal tourner, molette était au bord du désespoir, j'ai bien cru que j'allais la perdre. On devait récupérer notre voiture à l'aéroport, si difficilement réservée, en pleine semana santa d'où le choix un peu olé olé de la destination de récupération. Pour info, le prix du billet pour 90 minutes dans un bus tout confort flambant neuf coûte moins cher qu'un billet d'orlyval, fermeture de la parenthèse! Osorno, c'est un bled, l'aéroport,un aérodrome, et l'agence de location, bien sur fermée. On a finit par joindre la centrale des réservation ( europcar quand même), qui ne parlait qu'espagnol, logique, pratique. Après 4-5 appels, et autres quiproquos, mon espagnol ne s'améliore mais pas tant que ça finalement, alors qu'on y croyait plus, nos affaires s'arrangent, le loueur m'appelle, il arrive! Seule question, il n'y a qu'une mazda 5 sur la parking, on a pris fastoche deux catégorie en dessous, pour raison économique évidente. Et bien là, surprise, notre voiture a été ramenée directement par le loueur, une Suzuki gran vitara! Probablement une erreur, mais du coup on a un vrai 4X4 pour un tarif défiant toute concurrence. Un vrai 4X4, pas une jimny, non, non, on a des grosses roues, et une télécommande pour le crochet désembourbeur, on kiffe!!! Il nous a pas fallu plus de 100km pour la dégueulasser complet la suzy... C'est la jeu ma pov´ lucette! Seule contre partie, ça pompe à mort ces trucs la, pis on a quitté le pays où l'essence est moins chère, et ou on roule au super: la patagonie.... Du coup on va pouvoir faire toutes nos petites escapades l'esprit tranquilles! On a encore vu des lacs, eh oui, c'est encore la région des lacs de ce côté ci des Andes, des vaches à kiri, des petites maisons en bois avec des énormes hortensias, des haies et des pelouses taillées au millimètre, on ne se sent pas du tout dans un pays latin! Hier, on a fait une bonne marche, dans le parque national Huerquehue, qui a bien failli casser et pipette, et molette, à cause du dénivelé, ils connaissent pas le plat dans ce pays, ça monte, ça descend, ça finit jamais, c'est désespérant, mais c'était vraiment une chouette balade, la vue sur le volcan Villarica, des chutes d'eau, de la forêt d'araucarias, une forêt humide tempérée avec des bambous, des super paysages! Pour se remettre, à défaut de trouver un bon bar ou boire l'apéro, décidément c'est pas dans leur culture, pourtant c'est tellement bon une bonne bière fraîche après une dure rando, on a mangé dans un resto chilien fusion. On a pas été déçu en ce qui concerne les surprises gustatives encore une fois! J'ai pris du chevreuil, tiens, ça change, et bien, les petites graines avec lesquelles il avait été cuit avaient un goût de gin, si, si! Heureusement que je me suis réconciliée avec cette fourbe boisson il y a quelques mois... Et puis de la polenta frite, bien crémeuse, croustifondante. Y a pas a dire, ils connaissent leurs classiques de la gastronomie italienne, pas un resto dans le pays qui ne propose des pâtes faites à la maison... Je vais avoir du mal à avaler les barilla qui m'attendent à la maison après ça! Et puis, il faut qu'on chope la recette du pisco sour, ça se boit comme du petit lait, finalement ça remplace avantageusement la bière, c'est sur qu'avec de la mirabelle ça le ferait!