Las reinas della cucina!

La vie est une garce qui ne fait aucun cadeau, chacun le sait, en a fait un jour l'expérience. Le raisin est le meilleur ami de l'homme, tellement de bienfaits dans une si petite grappe... Alors avec molette, on a décidé de se faire un petit plaisir, un soin à base de pépins de raisin, directement au domaine viticole. Un peu comme le Spa Caudalie, mais version abordable! Sauf que fermé pour cause d'hors saison. On s'en serait douté. Une chienne, la vie, on avait prévenu. Du coup, qui dit domaine de vigneron, dit dégustation, on s'est bien rattrapé. Comme on était dans une vallée viticole, ça tombait plutôt pas mal, on a visité 3 chais, dont celui de Julio Bouchon, un nom comme ça ,ça ne s'invente pas. En fait le bisaïeul faisait déjà du vin dans le bordelais, ceci expliquant donc cela. En tout cas, c'était le coup de cœur de la rédaction (NDLR: nous), tant les vins, franchement fameux, que le cadre, dans une propriété de type hacienda hispano- coloniale, transformée pour l'occasion en guesthouse, le tout meublé et fleuri avec le goût le plus sûr. Après tout ça, on a rejoint notre logement tenu par un belge prénommé Dimitri. Un peu plus champêtre le cadre, mais notre lit donne sur un velux, avec la tête directement dans les étoiles! On ne pourra que faire des rêves merveilleux... A noter que les belges ont rudement le sens de l'hospitalité, un welcome drink à l'arrivée, il nous a pris par les sentiments! De la liqueur de pin, distillée maison, ça ne se refuse pas. Nous n'avons pas refusé. Parce que nous sommes des hôtes délicates et bien élevées. Et puisque la vie, décidément n'en rate pas une, nous voilà obligées de cuisiner. A armarillo! Au chili! Que déjà on le fait pas à la maison! Ça c'est bien évidement terminé en massacre à l'italienne, on en a collé partout, le sachet d'origan s'est renversé dans la sauce... Par bonheur, on ADORE l'origan! On voulait juste faire des pâtes à la sauce tomate... Mais c'était super bon! ( par contre on a pas réussi à ravoir la poêle, en l'absence de spongex, la faute aux oignons caramelises...)