Toujours plus haut, toujours plus loin...

Après avoir quitté nos étoiles, mon amoureux chien ( un labrador noir, assez "passionné" dans son genre!), en avant pour le parque nacional de lircay et ses nombreux miradors. Je décide de me lancer sur les traces du volcan décapité, el volcano descabuzo sur le sentier de l'enladrillo. Au terme d'une montée éprouvante, comme par hasard, on est quand même à 2200m d'altitude, j'arrive sur une plateforme en basalte, certains y auraient vu une piste d'atterrissage d'ovnis. Moi j'y ai surtout vu pléthore de cailloux plats pour poser mes fesses et reposer mes pattes arrières endolories. Et profiter du spectacle de la chaîne montagneuse, enneigée et canyonesque!. Le chemin continue à flanc de montagne, s'ouvrant sur un paysage désolé de sécheresse, seules quelques chèvres semblent s'y plaire! C'est venteux, sauvage, et au bout du chemin, encastré dans un contrefort rocailleux, un lac d'altitude aux reflets rouges, ou ce qu'il en reste, en ce début d'automne. Avec tout ça, pas le temps d'une pause pique nique. Le resto péruvien de ce soir tombe à pic! D'autant que notre logeuse nous a dit le plus grand bien du pisco sour peruano, en version catedral ( comprendre XL) pour 1000 pesos de plus! Nous, on reste campées sur nos positions, péruvien, ou chilien, le pisco c'est neurotoxique, même à petites doses. Les chiliens et les péruviens se battent pour savoir qui en a trouvé la recette, paraît même que les espagnols s'en sont mêlés, et après tout pourquoi ça serait pas les italiens, c'est comme de la grappa! Soit dit très franchement entre nous, je vois pas qu'elle gloire ils peuvent bien retirer de la paternité d'une telle gnole. 1 pisco sour catedral=24h de souffrance, tenez vous le pour dit. Mais comme on aime pas rester sur un échec, dans 2 jours, on va aller prospecter du côté de la vallée productrice! (Chilienne,donc....)